vendredi 27 juillet 2018

Faire connaître la guerre de données derrière la neutralité du net


INF 6107 | Activité B | Roger Kamena

Expliquez les composantes de votre initiative et leurs liens entre eux. Incluez des liens.

L’annonce de la fin de la neutralité du Net aux États-Unis a secoué le monde entier. Cette décision a des répercussions importantes sur l’écosystème numérique mondial, dont l’accès à la donnée utilisateur et le contrôle de la circulation de cette donnée.
Tant au niveau professionnel qu’au niveau personnel en tant qu’utilisateur, le sujet de la neutralité du net et la sensibilisation aux enjeux sociaux liés à ce débat me tiennent à coeur.
Un des enjeux liés à la polémique de la neutralité du net est notamment la guerre de données qu’elle entraîne entre les compagnies de télécommunications et le GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ou FAANG (Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google).
Sans nécessairement prendre position dans cette guerre, à titre d’expert en média numérique depuis une décennie, j’ai cru important de tout au moins informer la population à son sujet. Il est naturellement difficile de prendre position à propos d’une situation dont on ne connaît pas l’existence. Ce faisant, je juge que le simple fait de sensibiliser les gens au sujet d’une guerre de données sous-jacente à la neutralité du net mérite d’être médiatisé.
C’est pourquoi j’ai choisi de publier, avec l’aide de mon collègue Nicolas Scott, une analyse portant sur cette guerre des données très peu connue en lien avec le débat social de la neutralité du net.
Pour à la fois maximiser mes chances de gagner de la visibilité autour de la question et aussi, de la crédibilité dans cette initiative, j’ai sollicité le site The Conversation, reconnu pour ses articles et ses analyses très pointus, particulièrement parmi en milieu académique.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai dû obtenir l’approbation de mon professeur de cours, Daniel Lemire, pour que le site The Conversation accepte de publier mon article. En effet, seules les doctorants ou les candidats au doctorat ont le droit de publier sur le site The Conversion. Pour l’instant, je ne suis qu’un simple étudiant à la maîtrise, donc le processus d’approbation a été plutôt long et ardu.
Néanmoins, la bonne nouvelle c’est que j’ai pu rédigé un article approuvé par mon professeur Daniel Lemire et finalement approuvé aussi par l’équipe de rédaction du site The Conversation (l’édition canadienne).
Le titre de l’article est (rédigé en anglais) est : ‘The data war behind net neutralité’.
Mon objectif en publiant l’article sur cette plateforme assez prestigieuse était d’aller chercher un maximum de visibilité. Je n’ai peut-être pas réussi à créer un effet viral sur les médias sociaux, mais comme les résultats de visites de la page vont le démontrer, l’article a tout de même pu rejoindre plusieurs milliers de lecteurs, surtout au Canada. L’article a de plus été repris par plusieurs éditeurs très respectés, chose dont je suis très fier compte tenu l’effort requis pour le publier.

Décrivez sommairement les activités que vous avez menées.

Le processus s’est effectué en plusieurs étapes. Il aurait été plus simple de simplement rédiger mon article sur ma propre plateforme de blogue, notamment celle-ci. Par contre, les efforts ensuite pour obtenir de la visibilité auraient probablement demandé beaucoup plus d’effort ensuite pour obtenir les résultats obtenus en publiant sur une plateforme prestigieuse comme The Conversation.
Pour réussir à publier sur The Conversion, voici le sommaire des activités que j’ai dû entreprendre :
  1. Rédiger une analyse solide : J’ai d’abord travaillé avec l’appui de mon collègue à rédiger un article digne d’être publié sur The Conversation. Cette étape a demandé beaucoup de recherche et de temps, mais c’était essentiel pour obtenir le droit de publier.
  2. Soumettre une demande à l’éditeur : J’ai ensuite rédigé un sommaire (Abstract) de mon analyse aux rédacteurs du site web.
  3. Soumettre l’article pour approbation par mon professeur : À la demande de l’éditeur, j’ai dû obtenir l’approbation de mon professeur (Daniel Lemire) afin d’avoir le droit de publier l’article, même si le contenu en soi avait été approuvé.
  4. Promouvoir l’article sur les médias sociaux : Une fois l’article publié, j’ai commencé la promotion sur les médias sociaux.
  5. Monitorer et patienter : Tel que mentionné, je savais que mon petit réseau sur les médias sociaux auraient peu de portée, même avec les meilleurs efforts possibles de ma part. Mon espoir était que la plateforme The Conversion et sa base de lecteurs donnent un certain momentum à l’article. Pour en faire le suivi, j’ai fais appel à deux outils :
    1. L’outil analytique interne du site The Conversion pour la mesure de fréquentation de la page de l’article et des partages sociaux de celle-ci.
    2. L’outil Link Explorer de Moz Analytics pour lequel on peut avoir un accès gratuit limité afin de suivre le référencement de la page et des liens entrants qu’elle génère.

Analysez les statistiques de fréquentation sur votre page centrale. Incluez des figures.


— Quelle ont été les tendances ?

Au total, l’article a rejoint 3 372 lecteurs selon l’outil analytique de The Conversation.

La portée a connu une bonne lancée après les premiers jours de publications de l’article. On constate que 80% de la propagation s’est fait dans la première semaine et le volume de fréquentation se stabilise ensuite et ralentit significativement :



— D’où provenaient les visiteurs ?

Pour maximiser l’audience de chaque article, The Conversion l’a publié sur plusieurs plateformes partenaires, voici le décompte de lecteurs par plateforme selon leur outil analytique interne  :

  1. The Conversation = 1336
  2. The Tyee = 1004
  3. Tech Central = 401
  4. EconoTimes = 34
  5. Newsify (App) = 20
  6. Flipboard = 13
  7. RepubHub = 7
  8. Inoreader = 3
  9. Development Channel = 3
  10. Others = 551

D’un point de vue géographique, 46% de visiteurs sont du Canada et 24% des États-Unis. L’Afrique du Sud est le troisième pays en importance en termes de visiteurs avec 9% des visiteurs, suivi de l’Australie avec 4%. Les autres pays agrégés représentent communément 18% des visiteurs. Je suis d’ailleurs un peu étonné de ne pas voir plus de visiteurs de l’Europe, notamment le UK.



— Quels référants se sont avérés les plus importants ?

De plus, en utilisant Link Explorer du logiciel MOZ (utilisé pour le SEO), la belle surprise a été de voir que l’article a été re-publié par le site du média d’actualité National Post :



J’ai également ajouté des liens entrants vers l’article par l’entremise de billets de blogue portants sur des sujets similaires que j’ai publié sur d’autres plateformes. Les deux principaux sites référents pour lesquels j’ai rédigé des billets sont :

  1. Adviso.ca (mon employeur)
  2. Customer Think (un éditeur invitant les professionnels du marketing à rédiger des articles comme rédacteur invité)

En ce qui a trait aux médias sociaux, j’ai utilisé le logiciel BuzzSumo pour analyse les partages de l’article.



Au total, on compte 36 partages de l’article, ce qui n’est pas énorme en soi.

Identifiez les principaux facteurs qui, selon vous, ont pu aider ou nuire à la visibilité de votre initiative. 

Dans l’ensemble, je suis très satisfait de l'exercice avec plus de 3300 visites de la page, malgré les difficultés et le grand défi de publier sur une plateforme comme The Conversation. Par contre, j’aurais pu améliorer la portée en mettant plus d’efforts de promotion sur les médias sociaux en partageant l’article avec des groupes pertinents.

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